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Radioprotection

La quantité de traceur qui vous sera administrée est faible et la dose de rayonnements ionisants que vous recevrez ne présente pas de danger avéré.

En radioprotection, l’unité de mesure est le milli sievert (mSv). Chaque personne est en moyenne exposée à une dose annuelle de rayonnement naturel (rayonnement terrestre, rayonnement cosmique, radon…) de l’ordre de 2 à 3 mSv. Les examens de médecine nucléaire exposent à des doses de l’ordre de 5 à 10 mSv, tout comme les scanners. On estime que c’est à partir d’une dose seuil minimale de 100 mSv qu’apparaissent des effets cancérigènes.

La radioprotection est l’ensemble des mesures qui permettent de limiter les effets nocifs des rayonnements ionisants émis inévitablement lors de certains actes radiologiques qui doivent cependant rester de bonne qualité.

Elle repose sur 3 Grands principes.

la justification

Votre examen scintigraphique a été demandé par votre médecin pour dépister, diagnostiquer ou suivre une pathologie : il y a donc un bénéfice attendu pour votre santé et c’est ce qui justifie de vous exposer à ces rayonnements ionisants.
Il existe des examens radiologiques non irradiants comme l’échographie ou l’I.R.M qui doivent être préférées en première intention à chaque fois que cela est possible. Néanmoins, ces examens ne permettent pas toujours de répondre à toutes les questions diagnostiques et c’est pourquoi votre médecin peut être amené à prescrire une scintigraphie ou un scanner.

Si vous êtes enceinte ?
La scintigraphie ne sera pas réalisée (une scintigraphie pulmonaire peut exceptionnellement être justifiée si l’on suspecte une embolie pulmonaire grave). Si vous êtes potentiellement en début de grossesse, la scintigraphie sera reportée ou un test sanguin (bêta hCG) sera pratiqué avant de réaliser l’examen.

L’optimisation

La dose de radiopharmaceutique qui vous sera administrée sera la plus faible possible, adaptée à votre poids et en adéquation avec les niveaux de référence édités et mis à jour régulièrement par les autorités de sûreté nucléaire française et européenne. Nos caméras et appareils de mesure (activimètres) font l’objet de contrôles de qualité quotidiens ou hebdomadaires et de maintenances pluriannuelles conformément à la réglementation. De plus, nous investissons régulièrement dans de nouvelles caméras (voir la rubrique nos équipements), plus performantes, permettant de réduire les doses injectées pour une même qualité d’image.

Le principe de précaution

Comme le radiotraceur vous a été injecté, vous émettrez des rayonnements ionisants encore quelques heures après la fin de l’examen. Même s’ils sont émis en faible quantité, le principe de précaution impose que vous respectiez quelques règles pour limiter l’exposition de vos proches (on rejoint ici le domaine de la radioprotection des « personnes publiques »).


Uniquement pour certains examens, suivez les consignes données par le personnel.


Dans tous les cas, retenez que la radioactivité décroît naturellement selon une période (demi-vie) propre à chaque isotope. Pour le technétium 99 (scintigraphie), cette période est de 6 heures et pour le fluor 18 (petscan), elle est de 2 heures. On considère que la radioactivité n’est plus détectable après 5 périodes de décroissance soit environ 30 heures pour le technétium 99 (scintigraphie) et 10 heures pour le fluor 18 (petscan).

Comme le prévoit la réglementation, tous les médecins et manipulateurs en électroradiologie travaillant dans nos services ont suivi une formation spécifique pour la radioprotection des patients.

Vous pourrez trouver plus d’information sur le site de l’Autorité de Sûreté Nucléaire : http://www.asn.fr et notamment au sein de ce guide rappelant la réglementation en matière de radioprotection des patients.